S’étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s’il n’est pas temps de se lever pour éteindre le poêle [...]
« vases communicants »
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La première allumette, par Camille Philibert-Rossignol,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
S'étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s'il n'est pas temps de se lever pour éteindre le poêle sur lequel chauffe une casserole de liquide dont le croassement crépitant (...)
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pollen : a tribute to maryse, par Christophe Grossi (déboîtements),
dans
écrire avec Christophe Grossi (novembre 2013),
le
1er novembre 2013
On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement. Quelques-uns se saluaient, se tenaient par (...)
On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement.
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Ton être poussant, par Jean-Claude Goiri,
dans
écrire avec Jean-Claude Goiri (février 2016),
le
5 février 2016
Je t’ai appris à tomber quand tu marches je t’ai appris à parler avec nous je t’ai appris à lire dans tes pensées et je t’ai fait voir comment ça tombe les feuilles mais je ne t’ai jamais dit pourquoi je les ramasse Je t’ai appris l’arrondi de la terre je t’ai appris les carrures (...)
Je t’ai appris à tomber quand tu marches
je t’ai appris à parler avec nous
je t’ai appris à lire dans tes pensées
et je t’ai fait voir -
Quand les mots parlent encore - un hommage à Maryse Hache, une recension des Vases communicants de mai 2015, par Angèle Casanova,
dans
recension des Vases communicants de mai 2015,
le
6 mai 2015
Quand les mots parlent encore, malgré l'absence. Quand les mots du blog paraissent en livre. Quand les Vases communicants passés nous invitent à relecture. Quand une soirée en l'honneur de Maryse Hache s'est tenue le lundi 4 mai 2015 à Paris, sur l'initiative de Publie.net, qui (...)
Quand les mots parlent encore, malgré l’absence. Quand les mots du blog paraissent en livre.
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Relativité, par Sébastien de Cornuaud-Marcheteau,
dans
écrire avec Sébastien de Cornuaud-Marcheteau (février 2015),
le
6 février 2015
Je marche sur la ligne blanche continue. Il y a une route. Il y a une ligne qui longe la route, une ligne blanche continue. Infinie sans doute. A droite un espace où l'arrêt d'urgence est encore possible. Peut-être même, souhaitable. A défaut d'aire de repos, l'arrêt d'urgence (...)
Je marche sur la ligne blanche continue.
Il y a une route. Il y a une ligne qui longe la route, une ligne blanche continue. Infinie sans doute. -
cendrillon sans pantoufles, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Gilles Bertin (avril 2015),
le
3 avril 2015
Pour lire mon texte, allez là.
Pour lire mon texte, allez là.
- Sur sa carte, par François Vinsot et Angèle Casanova, dans écrire avec François Vinsot (janvier 2015), le 2 janvier 2015 F.V. "Sur sa carte de visite elle avait mis : Péripatéticienne" A.C. Elle le reconnaît, c’était de la provoc. Mais qu’est-ce qu’elle pouvait se marrer en y pensant, au petit matin, après s’être tapé ses douze heures de turbin ! Elle prenait un plaisir fou rien qu’à imaginer toutes ces (...)
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mp3 wma audacity et caetera, une recension des Vases communicants de mars 2015, par Angèle Casanova,
dans
recensions des Vases communicants de mars 2015,
le
13 mars 2015
Au fil du temps, ma recension des Vases communicants a pris de l'ampleur. Les participants se sont multipliés, leurs textes se sont parfois faits fleuve et j'ai dû m'adapter, de manière à continuer de vous proposer une recension agréable à parcourir et simple d'accès. Comme, le (...)
Au fil du temps, ma recension des Vases communicants a pris de l’ampleur. Les participants se sont multipliés, leurs textes se sont parfois faits fleuve, et j’ai dû m’adapter, de manière à continuer de vous proposer une recension agréable à parcourir et simple d’accès.
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Dans l’antre en lectrice des vases avant le concert de la nuit, par Brigitte Célérier,
dans
recensions des Vases communicants de décembre 2014,
le
6 décembre 2014
Pour lire la recension de Brigitte Célérier, allez là.
Comme n’avais pas obligation de sortir de l’antre, et ne le voulais pas
comme paresseuse suis, comme l’habitude n’est pas encore morte, comme Angelica Casanova a la gentillesse de m’y encourager, me suis installée, encore une fois, pour lire - demandant à mon crâne d’éviter les dérives dans le flou - ce qui s’était échangé dans ces vases communicants de décembre, -
anche / hanche, par Angèle Casanova (à partir d’une démonstration technique de Rose S.),
dans
écrire avec Mickaël Berdugo (novembre 2015),
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6 novembre 2015
elle tourne lentement le roseau dans l’axe sa main fait un va-et-vient rapide entre le bout d’écorce et le bas du mandrin où il est accroché elle vérifie que l’ensemble est bien droit quand tout est prêt elle prend un bout du fil à coudre qui pend du pied de la coiffeuse fait un (...)
elle tourne lentement le roseau dans l’axe
sa main fait un va-et-vient rapide
entre le bout d’écorce et le bas du mandrin
où il est accroché
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