l’orgueil
vendredi 20 décembre 2013
Quand on touche le fond. Quand rien ne va plus. Quand on s’abaisse. A traîner les genoux au sol. Yeux en l’air. Tristes. Implorants. Rien de mieux. Qu’un bon petit coup de pied au cul. Une bravade. Un sourire vengeur. Rien de mieux. Que de se dire. Non mais. Vraiment. De sourire l’air vengeur. Et de se dire. Cela ne va pas se passer comme ça. Et puis d’avancer. Encore. Toujours. Avancer. Nulle part. Pourquoi chercher une destination. N’importe quel point de chute sera bon à quelque chose. N’importe quel point de chute. Permettra. De se sentir. Vivant. N’importe. Alors, cheminons.