par angèle casanova

« Paris »

  • pollen : a tribute to maryse, par Christophe Grossi (déboîtements), dans écrire avec Christophe Grossi (novembre 2013), le 1er novembre 2013

    On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement.

    On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement. Quelques-uns se saluaient, se tenaient par (...)
  • Librairies partenaires - Librairie L’éternel retour (Paris), dans Là où l’humain se planque. Tarmac, 2017 (Complément de lieu), le 23 août 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer que la Librairie L’éternel retour (Paris, 18e) propose mon livret Là où l’humain se planque, paru aux Editions Tarmac dans la collection Complément de lieu.

    J'ai le plaisir de vous annoncer que la Librairie L'éternel retour (Paris, 18e) propose mon livret Là où l'humain se planque, paru aux Editions Tarmac dans la collection Complément de lieu. Pour en savoir plus sur la Librairie L'éternel retour, allez consulter sa page Facebook. (...)
  • Belfort, le 3 octobre 2014 à minuit, par Angèle Casanova, dans chère Grisélidis Réal, le 3 octobre 2014

    Chère Grisélidis Réal,
    Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous.

    Chère Grisélidis Réal, Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous. Les mains apposées dans un coin, ce sont celles de l’écrivain. De la prostituée qui astique les bites. Délicates. Habiles. Le nom affiché (...)
  • des flammes sur le Père-Lachaise, dans photo-textes, le 18 février 2008

    Je n’entre jamais au Père Lachaise que par son entrée principale.

    Je n’entre jamais au Père Lachaise que par son entrée principale. Que par cet escalier, qui nous fait passer de la vie au trépas, de la vitesse à la lenteur, de la grisaille aux teintes subtiles… Mes pieds, en foulant ces marches, se font plus respectueux, plus curieux aussi de la (...)
  • La maison de nos rêves, par Giovanni Merloni (site le portrait inconscient), dans écrire avec Giovanni Merloni (mars 2014), le 7 mars 2014

    La maison de nos rêves.
    (Celui qui laisse la maison vieille pour la maison neuve, sait bien ce qu’il perd, mais ne sait pas ce qu’il trouve)

    La maison de nos rêves. (Celui qui laisse la maison vieille pour la maison neuve, sait bien ce qu’il perd, mais ne sait pas ce qu’il trouve) J'avais reçu une lettre non signée de quelqu'un qui devait me connaître très bien. Donc, apparemment, j’aurais dû découvrir à mon tour celui (...)
  • des vitres et des trains, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 3 novembre 2006

    Nation… Je grimpe dans le RER. Blottie dans ma musique. Tout m’indiffère. Je m’installe côté fenêtre, l’épaule adossée à la vitre… Insensiblement, je me pelotonne contre cette surface froide, replie mon menton vers elle, me courbe.

    Nation… Je grimpe dans le RER. Blottie dans ma musique. Tout m’indiffère. Je m’installe côté fenêtre, l’épaule adossée à la vitre… Insensiblement, je me pelotonne contre cette surface froide, replie mon menton vers elle, me courbe. Tourner le dos aux gens, à leur mine fatiguée. Les (...)
  • à l’unisson de mon envie de dire ma solitude, dans le papier à musique, le 4 août 2006

    Nous avons marché un bon moment avant d’arriver à bon port. Un square blotti au milieu de petites barres d’immeubles qui l’enserrent, et réverbéraient particulièrement bien la musique.

    Nous avons marché un bon moment avant d'arriver à bon port. Un square blotti au milieu de petites barres d'immeubles qui l'enserrent, et réverbéraient particulièrement bien la musique. Des notes s'élevant de ramures, de feuillages battus par le vent. Le ciel était peu engageant à (...)
  • parenthèse temporelle, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 6 novembre 2006

    21h00.
    Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision.
    Le téléphone sonne.

    21h00. Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision. Le téléphone sonne. Le fixe ? Papa m’a appelé cette semaine. Ca doit être maman. Je décroche. Ouaip ? Mademoiselle … ? Oui ? Je suis l’agent … de la gendarmerie de …. Vous êtes bien la fille de Madame … ? Oui ? (...)
  • plus d’encre dans l’imprimante, une recension des Vases communicants de décembre 2014, par Angèle Casanova, dans recensions des Vases communicants de décembre 2014, le 8 décembre 2014

    Plus d’encre dans l’imprimante, il va falloir changer le toner.
    Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation.

    Plus d'encre dans l'imprimante, il va falloir changer le toner. Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation. Préparer les textes pour leur lecture à voix haute en Courrier new taille 12 un interligne 1/2. Agrafer les feuillets, les tromboner par (...)
  • Sens interdit, par Camille Philibert-Rossignol, dans écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012), le 7 septembre 2012

    Questionner vous permettra-t-il d’avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ?

    Questionner vous permettra-t-il d'avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ? Quand le métro ferme ses grilles, combien de temps durent ces longs moments taiseux où (...)

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