par angèle casanova

« musique »

  • anche / hanche, par Angèle Casanova (à partir d’une démonstration technique de Rose S.), dans écrire avec Mickaël Berdugo (novembre 2015), le 6 novembre 2015

    elle tourne lentement le roseau dans l’axe
    sa main fait un va-et-vient rapide
    entre le bout d’écorce et le bas du mandrin
    où il est accroché

    elle tourne lentement le roseau dans l’axe sa main fait un va-et-vient rapide entre le bout d’écorce et le bas du mandrin où il est accroché elle vérifie que l’ensemble est bien droit quand tout est prêt elle prend un bout du fil à coudre qui pend du pied de la coiffeuse fait un (...)
  • voyage au bout de ma nuit, dans la route, le 8 décembre 2013

    Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache.

    Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache. Profonde. Aucune lueur rose à (...)
  • Lecture musicale de Là où l’humain se planque, accompagnée à la guitare par Philippe Poirot, dans Là où l’humain se planque. Tarmac, 2017 (Complément de lieu), le 16 janvier 2018

    Le samedi 20 janvier 2018, j’ai le plaisir de participer à la Nuit de la lecture au Centre culturel d’Auxelles-Haut avec une lecture musicale de Là où l’humain se planque, accompagnée à la guitare par Philippe Poirot.

    Le samedi 20 janvier 2018, j'ai le plaisir de participer à la Nuit de la lecture au Centre culturel d'Auxelles-Haut. A 21h45, j'y proposerai une lecture musicale de Là où l'humain se planque, accompagnée à la guitare par Philippe Poirot. Après avoir débuté la guitare en (...)
  • sinuer, dans le papier à musique, le 29 octobre 2006

    Je n’aime pas qu’on me suive. Alors je marche en zigzagant. Repliée dans mon intériorité, j’écoute Emilie Simon, et je sinue, et je sinue…

    Je n’aime pas qu’on me suive. Alors je marche en zigzagant. Repliée dans mon intériorité, j’écoute Emilie Simon, et je sinue, et je sinue… Arrivée à la moitié du pont, je m’arrête. Je regarde les flots. L’île déserte où tout se cache. Y a-t-il un canard aujourd’hui, pour rompre la (...)
  • anche / hanche, par Angèle Casanova (à partir d’une démonstration technique de Rose S.), dans poèmes, le 6 novembre 2015

    elle tourne lentement le roseau dans l’axe
    sa main fait un va-et-vient rapide
    entre le bout d’écorce et le bas du mandrin
    où il est accroché

    elle tourne lentement le roseau dans l’axe sa main fait un va-et-vient rapide entre le bout d’écorce et le bas du mandrin où il est accroché elle vérifie que l’ensemble est bien droit quand tout est prêt elle prend un bout du fil à coudre qui pend du pied de la coiffeuse fait un (...)
  • Nathalie Granger, par Justine Neubach, dans écrire avec Justine Neubach (mars 2015), le 6 mars 2015

    De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin.

    De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin. C’est une enfant qui suit des chats, qui les attrape, qui les dépose dans sa poussette, mais les bêtes fuient. Toujours. Un chat, (...)
  • un corps en mouvement, dans la route, le 29 novembre 2013

    Tendu. A l’extrême. Mon corps souffre. Se terre en lui-même. Je sors. Respire un bon coup. L’air froid de la nuit me brûle les poumons.

    Tendu. A l'extrême. Mon corps souffre. Se terre en lui-même. Je sors. Respire un bon coup. L'air froid de la nuit me brûle les poumons. Par grandes rasades, j'inspire. Je souffle. J'inspire. Je souffle. Mes seins montent. Descendent. Je marche de plus en plus vite. Hanches en (...)
  • des vitres et des trains, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 3 novembre 2006

    Nation… Je grimpe dans le RER. Blottie dans ma musique. Tout m’indiffère. Je m’installe côté fenêtre, l’épaule adossée à la vitre… Insensiblement, je me pelotonne contre cette surface froide, replie mon menton vers elle, me courbe.

    Nation… Je grimpe dans le RER. Blottie dans ma musique. Tout m’indiffère. Je m’installe côté fenêtre, l’épaule adossée à la vitre… Insensiblement, je me pelotonne contre cette surface froide, replie mon menton vers elle, me courbe. Tourner le dos aux gens, à leur mine fatiguée. Les (...)
  • à l’unisson de mon envie de dire ma solitude, dans le papier à musique, le 4 août 2006

    Nous avons marché un bon moment avant d’arriver à bon port. Un square blotti au milieu de petites barres d’immeubles qui l’enserrent, et réverbéraient particulièrement bien la musique.

    Nous avons marché un bon moment avant d'arriver à bon port. Un square blotti au milieu de petites barres d'immeubles qui l'enserrent, et réverbéraient particulièrement bien la musique. Des notes s'élevant de ramures, de feuillages battus par le vent. Le ciel était peu engageant à (...)
  • vibrato, dans au bistrot, le 31 mars 2008

    Vibrato.
    Noir / blanc / noir.
    Ombre / lumière / ombre.
    Nuit / jour / nuit.

    Vibrato. Noir / blanc / noir. Ombre / lumière / ombre. Nuit / jour / nuit. Chercher la définition de ce mot dans un dictionnaire… « vibrato n. m. Définition : Mode d'exécution d'un son prolongé, qui consiste à faire varier périodiquement, mais de façon quasi imperceptible, sa (...)

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