Le gendarme fouille dans son bureau. Il s’arrête, il nous regarde. Les uns après les autres. Il cherche le pilier de la famille. Visiblement. Il regarde mon père. Mais mon père est perdu. Ca se voit.
« horreur »
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la preuve par neuf,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
9 novembre 2006
Le gendarme fouille dans son bureau. Il s’arrête, il nous regarde. Les uns après les autres. Il cherche le pilier de la famille. Visiblement. Il regarde mon père. Mais mon père est perdu. Ca se voit. Il parle, sans respirer, continuellement, disant des banalités pour éviter de (...)
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icare, par Angèle Casanova,
dans
mythes selon Angèle Casanova,
le
25 octobre 2013
La fenêtre est grande ouverte. Il fait bon. Le soleil inonde la rue et se réverbère en petits pinceaux lumineux sur les murs blancs de la pièce. Une porte s’ouvre. Un homme entre. Il marche. Lentement. En regardant fixement devant lui. Ses yeux aveugles à tout sauf à la lumière (...)
La fenêtre est grande ouverte. Il fait bon. Le soleil inonde la rue et se réverbère en petits pinceaux lumineux sur les murs blancs de la pièce. Une porte s’ouvre. Un homme entre. Il marche. Lentement. En regardant fixement devant lui.
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goguenards,
dans
nouvelles,
le
17 février 2014
Tous les matins, je m’installe à ma table à dessin. Les journaux du jour et un mug de café à portée de main. Tout en buvant mon café, je commence à tracer, négligemment, quelques croquis. De temps en temps, je pose mon crayon. Je tourne la mollette de la radio. Je change de chaîne. A (...)
Tous les matins, je m’installe à ma table à dessin. Les journaux du jour et un mug de café à portée de main. Tout en buvant mon café, je commence à tracer, négligemment, quelques croquis.
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mucus,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
19 décembre 2013
Je suis seule. En mon château. En haut d’un pic. Au bord d’une falaise. Au-dessus de flots furieux qui m’assourdissent. Je suis seule. En ce château. Au fond des oubliettes. Mon corps bleui par l’hypothermie. Tremblant. Chétif. A peine un soupçon dans l’ombre. Là, pourtant. Mon (...)
Je suis seule. En mon château. En haut d’un pic. Au bord d’une falaise. Au-dessus de flots furieux qui m’assourdissent. Je suis seule. En ce château. Au fond des oubliettes. Mon corps bleui par l’hypothermie. Tremblant. Chétif.
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le cri,
dans
publications,
le
2 avril 2017
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Le cri dans la revue LE CAFARD HÉRÉTIQUE, n°8 (Printemps 2016), p. 16.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Le cri dans la revue LE CAFARD HÉRÉTIQUE, n°8 (Printemps 2016), p. 16.
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un mois,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
5 novembre 2006
Maman, maman, j’ai rêvé de l’ours... J’ai peur... Il me poursuivait, et puis y avait la sorcière aussi. Ils me poursuivaient tous les deux. Je me sens pas bien... J’ai vomi ? C’est vrai ? Je me suis rendue compte de rien. D’accord, promis, je vais essayer de dormir. Bonne nuit, (...)
Maman, maman, j’ai rêvé de l’ours... J’ai peur... Il me poursuivait, et puis y avait la sorcière aussi. Ils me poursuivaient tous les deux. Je me sens pas bien... J’ai vomi ? C’est vrai ? Je me suis rendue compte de rien.
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Polyphème, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
30 juin 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
Personne ne vit
plus que moi
la douleur de la nuit -
Minotaure, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
23 juin 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
Dans ces entrailles de pierre
un monstre digère
les amants fugitifs -
parenthèse temporelle,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
6 novembre 2006
21h00. Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision. Le téléphone sonne. Le fixe ? Papa m’a appelé cette semaine. Ca doit être maman. Je décroche. Ouaip ? Mademoiselle … ? Oui ? Je suis l’agent … de la gendarmerie de …. Vous êtes bien la fille de Madame … ? Oui ? (...)
21h00.
Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision.
Le téléphone sonne. -
Daphné, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
7 juillet 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là » »
Faute de récolter
les lauriers de la gloire
je rejoins l’immortelle nature
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