quelqu’un trace un cercle quelqu’un l’efface et la terre tourne avec lui
quelqu’un écrit un mot invisible et quelqu’un le lit
quelqu’un trace un cercle quelqu’un l’efface et la terre tourne avec lui
quelqu’un écrit un mot invisible et quelqu’un le lit
je te masque mes moulinets de fumée
je te brasse les pieds en apesanteur sur le tarmac
je te gradins sur la route
De longue date, nous avions convenu avec Angèle cet échange en août, et furetant sur son blog Gadins et bouts de ficelle, je suis tombé sur ce récit de sa période bordelaise, période où nous aurions pu nous croiser, où il nous est peut-être arrivé de le faire sans le savoir.
J’te tourne autour
j’sais rien fair’ d’autre
j’te tourne autour
Nous avons marché un bon moment avant d’arriver à bon port. Un square blotti au milieu de petites barres d’immeubles qui l’enserrent, et réverbéraient particulièrement bien la musique.
Elle pose
yeux droits devant
elle ne les regarde pas
jamais
Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace.
Le Samedi 14 mars, à partir de 15 heures, le Printemps des poètes s’est fait africain à l’Auberge des Moraines, mon café-concert préféré. Insurrection poétique au rendez-vous, avec l’ouverture du 12e Printemps des poètes d’Afrique et d’ailleurs.
Plus d’encre dans l’imprimante, il va falloir changer le toner.
Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation.
J’ai l’immense joie de vous annoncer la parution de mon deuxième livre, Erratiques, publié aux Editions Pourquoi viens-tu si tard ? (septembre 2018).