par angèle casanova

« jeu »

  • Hajime, par Angèle Casanova, dans écrire avec Jean-Claude Goiri (février 2016), le 5 février 2016

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  • Pierre Caillou, par Angèle Casanova, dans écrire avec Christine Zottele (mars 2013), le 1er mars 2013

    LE GRAND
    Comment tu t’appelles ?
    LA PETITE
    Pierre.

    LE GRAND Comment tu t’appelles ? LA PETITE Pierre. LE GRAND Tu es un garçon ? LA PETITE Non, une fille. LE GRAND Ce sont les garçons qui s’appellent Pierre. LA PETITE Non ! Pour un garçon, on dit caillou. (Philippe Dorin, En attendant le Petit Poucet, p. 17) les galets de la (...)
  • des vitres et des trains, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 3 novembre 2006

    Nation… Je grimpe dans le RER. Blottie dans ma musique. Tout m’indiffère. Je m’installe côté fenêtre, l’épaule adossée à la vitre… Insensiblement, je me pelotonne contre cette surface froide, replie mon menton vers elle, me courbe.

    Nation… Je grimpe dans le RER. Blottie dans ma musique. Tout m’indiffère. Je m’installe côté fenêtre, l’épaule adossée à la vitre… Insensiblement, je me pelotonne contre cette surface froide, replie mon menton vers elle, me courbe. Tourner le dos aux gens, à leur mine fatiguée. Les (...)
  • Lucario faites la vague, par Angèle Casanova, dans écrire avec Lamber Savigneux (janvier 2016), le 1er janvier 2016

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  • Touché / Lucario faites la vague / Action, dans publications, le 2 avril 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mes poèmes Touché, Lucario faites la vague et Action dans le fanzine À L’ARRACHE, #1 (Juin 2016) publié par les Editions Catalpas.

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mes poèmes Touché, Lucario faites la vague et Action dans le fanzine À L’ARRACHE, #1 (Juin 2016) publié par les Editions Catalpas.
  • ils ont des osses, dans écrire avec / pour mon fils, le 15 avril 2014

    Je lui cache les yeux
    je lui dis
    ce n’est pas pour toi
    tu es trop petit

    Je lui cache les yeux je lui dis ce n’est pas pour toi tu es trop petit on éteint non qu’il dit on éteint c’est tout Il pleure maman je vais faire des cauchemars je t’avais bien dit que ce n’était pas pour toi c’est malin Maman j’ai peur des morts des morts ou de la mort ? de (...)
  • guidé par le caillou, dans écrire avec / pour mon fils, le 1er juillet 2014

    Il prend le caillou en main. Le soupèse. Il est gros. Un peu moins qu’une pierre. Un peu plus qu’un caillou ordinaire. Un gros caillou. Irrégulier. Gris. Qui épouse agréablement la paume de sa main. Il le pose par terre. Et propose de jouer au foot.

    Il prend le caillou en main. Le soupèse. Il est gros. Un peu moins qu’une pierre. Un peu plus qu’un caillou ordinaire. Un gros caillou. Irrégulier. Gris. Qui épouse agréablement la paume de sa main. Il le pose par terre. Et propose de jouer au foot. A tour de rôle, les trois (...)
  • mon ombre elle grandit, dans écrire avec / pour mon fils, le 10 mars 2014

    Il dit
    mon ombre elle grandit
    regarde
    mon ombre
    elle va
    bientôt
    être aussi grande
    que la tienne

    Il dit mon ombre elle grandit regarde mon ombre elle va bientôt être aussi grande que la tienne oh elle bouge mon ombre elle est passée où elle a disparu on a tourné mon petit on a tourné on est à l’ombre elle reviendra ton ombre elle est sous l’ombre ombre et ombre se mélangent (...)
  • cosmologue, dans écrire avec / pour mon fils, le 26 mars 2014

    le nutella
    c’est la terre
    la brioche
    c’est le sol
    l’assiette
    c’est le ciel

    le nutella c’est la terre la brioche c’est le sol l’assiette c’est le ciel vraiment mais alors ça veut dire que le ciel est à l’envers c’est vrai mais j’ai la solution on n’a qu’à lancer l’assiette en l’air le ciel reviendra à (...)
  • je me demande, dans poèmes, le 10 mars 2014

    Quand mes mots
    surgissent
    de nulle part

    Quand mes mots surgissent de nulle part quand ils sont plus intelligents que moi je me demande je me demande qu’en faire de ces mots vivre d’eux seulement m’en contenter oublier que je suis vide au fond qu’il n’y a rien d’autre que la structure en moi qu’à l’intérieur c’est (...)

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