par angèle casanova

écrire avec Pierre Cohen-Hadria (novembre 2014)

Pierre Cohen-Hadria voyage. Je ne voyage pas. Même quand je me déplace de par le monde. Par essence, je ne voyage pas. Je lisais Camping California, d’Arnaud Devillard (chez Le mot et le reste) quand nous avons convenu d’échanger en novembre. Et j’ai senti que quelque chose se passait. Là. Qu’une idée germait. Pourquoi ne pas écrire quelque chose autour du camping. Idée farfelue. Qu’il n’a pas osé refuser. Je ne savais pas, moi-même, à ce moment-là, ce que je voulais en faire. Je sentais juste que cette approche s’imposait. Le voyage. L’immobilité. Le camping.

Merci, Pierre Cohen-Hadria, de m’avoir fait voyager dans mon intériorité la plus cachée.

Merci, Pierre Cohen-Hadria, d’avoir saisi cette proposition et de lui avoir donné chair et sang.

Pierre Cohen-HadriaPendant le week-end

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"Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr/) sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre."

Le blog Le rendez-vous des vases communicants centralise la liste des échanges. La liste des Vases communicants du mois de novembre 2014 est accessible .

J’ai le plaisir d’avoir succédé à Brigitte Célérier comme administratrice des Vases communicants depuis le début du mois d’octobre 2014. Nous proposerons dès le mois de novembre deux recensions des échanges sur nos blogs/sites respectifs, Paumée et gadins et bouts de ficelles.

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Derniers textes publiés :

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    Je campe ma vie. Je suis toujours sur la brèche. Sur le départ. Rien à faire. Je m’attache aux choses. Aux gens. Je me rends indispensable. Je me fais détester. Et puis je disparais. En un modeste flash. Je disparais et puis plus rien.

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  • Lecture au camping, par Pierre Cohen-Hadria, dans écrire avec Pierre Cohen-Hadria (novembre 2014), le 7 novembre 2014

    Il avait une jolie voix, et il chantait fréquemment. Il avait dix ans. Doucement, en marchant, ce jour-là, en allant du camping municipal de Pontorson jusqu’à presqu’au Mont, promenade que nous avions faites déjà trois fois depuis notre arrivée, une semaine auparavant.

    Il avait une jolie voix, et il chantait fréquemment. Il avait dix ans. Doucement, en marchant, ce jour-là, en allant du camping municipal de Pontorson jusqu’à presqu’au Mont, promenade que nous avions faite déjà trois fois depuis notre arrivée, une semaine auparavant. C’était une sortie scolaire, comme on en fait souvent, ce n’est pas à proprement parler une récompense, mais ça a (...)