Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace.
« solitude »
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du début à la fin,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
13 octobre 2013
Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace. Les blagues potaches des présentateurs. (...)
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ombre,
dans
Bloomsbury spleen,
le
26 février 2014
Ailleurs je rôde. Peut-être un peu plus même. Un peu plus qu’en temps normal. Parce que je suis seule. Ailleurs que chez moi. Que je n’ai pas ma voiture. Alors je rôde. Pied ferme. Œil fixe. Je joue à faire comme si je savais où j’allais. Alors que non. Je joue à. Je rôde. Je fais (...)
Ailleurs je rôde. Peut-être un peu plus même. Un peu plus qu’en temps normal. Parce que je suis seule. Ailleurs que chez moi. Que je n’ai pas ma voiture. Alors je rôde. Pied ferme. Œil fixe. Je joue à faire comme si je savais où j’allais.
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on remballe,
dans
nouvelles,
le
7 décembre 2012
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits. Tant que je peux. Dans la rue, la vie est distante, pressée, circulatoire à l’excès. Voitures, piétons, (...)
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits.
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voir rouge,
dans
photo-textes,
le
22 novembre 2013
Je ne sais pas trier. Les papiers s’entassent. Se perdent. Et pourtant. Quand j’emménage quelque part, je prévois toujours un coin. Pour lire. Pour écrire. Je le mets en scène. Mais quand il s’agit de l’utiliser, plus personne. Je m’installe n’importe où. Plutôt que dans mon nid (...)
Cette performance a été réalisée dans le cadre du pecha kucha littéraire "Oloé, des espaces élastiques Où lire Où écrire", proposé pour l’inauguration de L@ppli, l’espace numérique des Médiathèques de Strasbourg, le 22/11/2013 (Médiathèque André Malraux).
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Glace ; Architecte de mes rêves,
dans
publications,
le
18 juin 2017
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mes séries poétiques Glace et Architecte de mes rêves, dans le °17, Esprit d'escalier, de la revue Sarrazine, publié en juin 2017, p. 135-143.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mes séries poétiques Glace et Architecte de mes rêves, dans le °17, Esprit d’escalier, de la revue Sarrazine, publié en juin 2017, p. 135-143.
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ressource / humaine,
dans
petits bouts de vie,
le
24 septembre 2012
Elle est une ressource humaine. Elle se le dit, se le répète. Une ressource. Humaine. Pour eux, plus ressource qu’humaine. Elle pense qu’elle aurait besoin de retrouver la source où, précisément, se ressourcer. La source qui transformerait cette passivité lémurienne d’habituée des (...)
Elle est une ressource humaine. Elle se le dit, se le répète. Une ressource. Humaine. Pour eux, plus ressource qu’humaine. Elle pense qu’elle aurait besoin de retrouver la source où, précisément, se ressourcer.
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vibrato,
dans
au bistrot,
le
31 mars 2008
Vibrato. Noir / blanc / noir. Ombre / lumière / ombre. Nuit / jour / nuit. Chercher la définition de ce mot dans un dictionnaire… « vibrato n. m. Définition : Mode d'exécution d'un son prolongé, qui consiste à faire varier périodiquement, mais de façon quasi imperceptible, sa (...)
Vibrato.
Noir / blanc / noir.
Ombre / lumière / ombre.
Nuit / jour / nuit. -
erreur sur la personne,
dans
publications,
le
18 avril 2016
J'ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s'est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l'heure québécoise, avec mon poème erreur sur la personne, publié sur la page Angèle Casanova de Poème sale. erreur sur la personne a été (...)
J’ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l’heure québécoise, avec mon poème erreur sur la personne.
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parenthèse temporelle,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
6 novembre 2006
21h00. Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision. Le téléphone sonne. Le fixe ? Papa m’a appelé cette semaine. Ca doit être maman. Je décroche. Ouaip ? Mademoiselle … ? Oui ? Je suis l’agent … de la gendarmerie de …. Vous êtes bien la fille de Madame … ? Oui ? (...)
21h00.
Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision.
Le téléphone sonne. -
hypothèses de travail, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
7 avril 2017
Pour lire mon texte, aller là.
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