par angèle casanova

écrire avec André Rougier (novembre 2012)

André Rougier a proposé que nos vases travaillent, cisèlent, fignolent, harcèlent le secret de concert. Ce choix m’a laissée sans voix. Comme deux ronds de flan. Sur le cul. La cervelle fonctionnant déjà à cent à l’heure. Inspirée. Etonnée. Ebahie. Par la coïncidence. Avec ma petite musique personnelle.

André Rougier a donc un sacré don de double vue. Qu’il nie, en toute modestie. Mais en souriant finement.

André Rougier. Les confins

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Mais, diront certains, qu’est-ce que ces "vases communicants" ?
Ils sont définis ainsi sur l’onglet A propos du groupe facebook qui leur est dédié :

"Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr/) sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre."

Vous souhaitez participer ? Inscrivez-vous au groupe, et faites-vous connaître.
Par ailleurs, le blog Le rendez-vous des vases recense, mois par mois, sous l’égide de Brigitte Célerier, la liste des blogs participants. Vous y trouverez donc la liste des vases pour novembre 2012.

Derniers textes publiés :

  • le linge sale, par Angèle Casanova, dans écrire avec André Rougier (novembre 2012), le 2 novembre 2012

    Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.

    Pour lire mon texte, allez là
  • L’OS DE L’OBSCUR (brève autopsie des secrets), par André Rougier, dans écrire avec André Rougier (novembre 2012), le 2 novembre 2012

    (bien que conçu en grande partie avant sa disparition, je dédie ce texte à la mémoire et, surtout, à la présence de Maryse Hache, qui m’a réconcilié avec beaucoup de choses et, peut-être, – alors que je croyais que c’était fait depuis longtemps – avec une part presque oubliée de moi-même…)

    (bien que conçu en grande partie avant sa disparition, je dédie ce texte à la mémoire et, surtout, à la présence de Maryse Hache, qui m’a réconcilié avec beaucoup de choses et, peut-être, – alors que je croyais que c’était fait depuis longtemps – avec une part presque oubliée de moi-même…) Serré, mis de côté, tournant autour des cibles qui te dissimulent… Ce n’est pas au secret de (...)