Je n’ai pas donné ma langue au chat.
Le chat s’est fâché.
« animal »
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un chat dans ma gorge, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Danielle Masson (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. C’est le pays de la grande fabrique de mots. Agnès de Lestrade (texte), Valeria Docampo (illustrations). La grande fabrique de mots (Alice Jeunesse,2009) Je n’ai pas donné ma langue au chat. Le chat s’est fâché. Il a (...)
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il ne lui manque que la parole,
dans
publications,
le
14 janvier 2018
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma micro-nouvelle il ne lui manque que la parole dans la revue Le Toril : Le journal des idées reçues (Éditions Tarmac), n°1 (Décembre 2017), La ronde des nuits debout, (...)
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma micro-nouvelle il ne lui manque que la parole dans la revue Le Toril : Le journal des idées reçues (Éditions Tarmac), n°1 (Décembre 2017), La ronde des nuits debout, n.p.
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le feu, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise. Je n’imaginais pas que mon père pût avoir d’égal dans (...)
"Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise.
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le pont,
dans
la vie des vaches,
le
11 novembre 2014
Un pont raye l'autoroute. Je m'approche de lui à vive allure. Il grandit dans le pare-brise. Je lève les yeux. Et les vois. Les vaches. Toute une file de vaches, qui se détache sur le ciel couchant. Gris ardoise orangé. Elles avancent. A la queue leu-leu. Lentement. Sur le pont. (...)
Un pont raye l’autoroute. Je m’approche de lui à vive allure. Il grandit dans le pare-brise. Je lève les yeux. Et les vois. Les vaches. Toute une file de vaches, qui se détache sur le ciel couchant. Gris ardoise orangé. Elles avancent. A la queue leu-leu. Lentement. Sur le pont.
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la vie des vaches,
dans
la vie des vaches,
le
23 septembre 2014
Une vie de vache, c’est quoi. Toujours un peu la même chose à vrai dire. Les vaches broutent. Relèvent lentement la tête. Ruminent. De longues heures. Immobiles. Et puis. Quoi d’autre. Rien. Une vie de vache, c’est long et court à la fois. Cela se résume facilement. Une photographie (...)
Une vie de vache, c’est quoi. Toujours un peu la même chose à vrai dire. Les vaches broutent. Relèvent lentement la tête. Ruminent. De longues heures. Immobiles. Et puis. Quoi d’autre. Rien.
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le pont,
dans
la route,
le
11 novembre 2014
Vous trouverez ce texte là.
Un pont raye l’autoroute. Je m’approche de lui à vive allure. Il grandit dans le pare-brise. Je lève les yeux. Et les vois. Les vaches. Toute une file de vaches, qui se détache sur le ciel couchant. Gris ardoise orangé. Elles avancent. A la queue leu-leu. Lentement. Sur le pont.
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pollen : a tribute to maryse, par Christophe Grossi (déboîtements),
dans
écrire avec Christophe Grossi (novembre 2013),
le
1er novembre 2013
On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement. Quelques-uns se saluaient, se tenaient par (...)
On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement.
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journal du temps qu’il fait,
dans
poèmes,
le
8 août 2006
Gouttes de pluie Tombent sur le papier Je continue d'écrire Miaulements d'un chat apeuré L'orage au-dessus de nous De grosses gouttes à présent Gobent mon carnet Diluent mon écriture Le chat miaule toujours J'écris Sous un arbre Sous l'orage A l'ombre de la pagode La pluie (...)
Gouttes de pluie
Tombent sur le papier
Je continue d’écrire -
la vache elle rit,
dans
la vie des vaches,
le
22 octobre 2013
La vache elle rit. Ça fait cent ans à ce qu’il paraît qu’elle prend la pose sur les boîtes de fromage. Avec ce petit rictus de Joconde. Comment fait-elle. Pour poser sur nous ce regard énigmatique. Sphinx des temps modernes elle nous pose une question qui sourd d’elle-même pour y (...)
La vache elle rit. Ça fait cent ans à ce qu’il paraît qu’elle prend la pose sur les boîtes de fromage. Avec ce petit rictus de Joconde.
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mes puces goodbye,
dans
petits bouts de vie,
le
7 juillet 2012
Je le gronde gentiment. Il faut dire qu’il se tortille comme un beau diable. Alors que je le plaque sur le matelas, les fesses calées sur la couche prête à l’emploi, il récidive. Une tortion de la hanche, et le voilà à quatre pattes, en train de refaire le monde. L’invective au bout (...)
Je le gronde gentiment. Il faut dire qu’il se tortille comme un beau diable. Alors que je le plaque sur le matelas, les fesses calées sur la couche prête à l’emploi, il récidive. Une tortion de la hanche, et le voilà à quatre pattes, en train de refaire le monde.
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