Plus d’encre dans l’imprimante, il va falloir changer le toner.
Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation.
« animal »
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plus d’encre dans l’imprimante, une recension des Vases communicants de décembre 2014, par Angèle Casanova,
dans
recensions des Vases communicants de décembre 2014,
le
8 décembre 2014
Plus d'encre dans l'imprimante, il va falloir changer le toner. Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation. Préparer les textes pour leur lecture à voix haute en Courrier new taille 12 un interligne 1/2. Agrafer les feuillets, les tromboner par (...)
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La marchande de nuit, par Marianne Desroziers,
dans
écrire avec Marianne Desroziers (août 2014),
le
1er août 2014
Il était une fois une marchande de nuit. Elle était devenue marchande de nuit car elle n'avait rien trouvé d'autre à vendre, même pas des allumettes. La marchande de nuit avait hérité de sa mère pourtant miséreuse d'un trésor inestimable : des morceaux de nuit. Certains étaient en (...)
Il était une fois une marchande de nuit. Elle était devenue marchande de nuit car elle n’avait rien trouvé d’autre à vendre, même pas des allumettes. La marchande de nuit avait hérité de sa mère pourtant miséreuse d’un trésor inestimable : des morceaux de nuit.
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tant pis pour l’improbable, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Philippe Aigrain (juillet 2013),
le
5 juillet 2013
De son passage, il ne reste qu’une trace, qui court de barreau en barreau, le long de cette clôture métallique. Elle a longé le collège. Elle s’est appuyée un instant contre la grille. Pour se reposer. Elle avait parcouru un long chemin. Fatiguée, elle s’est contentée de glisser (...)
De son passage, il ne reste qu’une trace, qui court de barreau en barreau, le long de cette clôture métallique.
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mes puces goodbye,
dans
petits bouts de vie,
le
7 juillet 2012
Je le gronde gentiment. Il faut dire qu’il se tortille comme un beau diable. Alors que je le plaque sur le matelas, les fesses calées sur la couche prête à l’emploi, il récidive. Une tortion de la hanche, et le voilà à quatre pattes, en train de refaire le monde. L’invective au bout (...)
Je le gronde gentiment. Il faut dire qu’il se tortille comme un beau diable. Alors que je le plaque sur le matelas, les fesses calées sur la couche prête à l’emploi, il récidive. Une tortion de la hanche, et le voilà à quatre pattes, en train de refaire le monde.
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parenthèse temporelle,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
6 novembre 2006
21h00. Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision. Le téléphone sonne. Le fixe ? Papa m’a appelé cette semaine. Ca doit être maman. Je décroche. Ouaip ? Mademoiselle … ? Oui ? Je suis l’agent … de la gendarmerie de …. Vous êtes bien la fille de Madame … ? Oui ? (...)
21h00.
Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision.
Le téléphone sonne. -
Je fais comme si..., par Christophe Sanchez (fut-il),
dans
écrire avec Christophe Sanchez (septembre 2013),
le
5 septembre 2013
Je fais comme si une nouvelle fois le jour n’avait pas égratigné mes rêves, mes espoirs et mes craintes. Juste une poignée de secondes avant la grande bascule. C’est la minute lourde et tendue, celle qui traine sa savate dans le trouble, celle qui ferme le clapet du monde. En (...)
Je fais comme si une nouvelle fois le jour n’avait pas égratigné mes rêves, mes espoirs et mes craintes. Juste une poignée de secondes avant la grande bascule.
- Passe-muraille, par Angèle Casanova, dans écrire avec Myriam OH (septembre 2014), le 5 septembre 2014 Tapi à flanc de colline, il veille. Sur rien. Pour rien. Car il n’y a plus personne à défendre. Ici. Dans le creux de cette plaine. Entre les murs de cette citadelle. Plus personne. Pour chanter. Vive la France. A bas les Boches. Alors il disparaît. Peu à peu. Du paysage. La (...)
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journal du temps qu’il fait,
dans
poèmes,
le
8 août 2006
Gouttes de pluie Tombent sur le papier Je continue d'écrire Miaulements d'un chat apeuré L'orage au-dessus de nous De grosses gouttes à présent Gobent mon carnet Diluent mon écriture Le chat miaule toujours J'écris Sous un arbre Sous l'orage A l'ombre de la pagode La pluie (...)
Gouttes de pluie
Tombent sur le papier
Je continue d’écrire -
le pont,
dans
la vie des vaches,
le
11 novembre 2014
Un pont raye l'autoroute. Je m'approche de lui à vive allure. Il grandit dans le pare-brise. Je lève les yeux. Et les vois. Les vaches. Toute une file de vaches, qui se détache sur le ciel couchant. Gris ardoise orangé. Elles avancent. A la queue leu-leu. Lentement. Sur le pont. (...)
Un pont raye l’autoroute. Je m’approche de lui à vive allure. Il grandit dans le pare-brise. Je lève les yeux. Et les vois. Les vaches. Toute une file de vaches, qui se détache sur le ciel couchant. Gris ardoise orangé. Elles avancent. A la queue leu-leu. Lentement. Sur le pont.
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pas de chou blanc, un canard, des carpes, un ballon,
dans
petits bouts de vie,
le
10 août 2012
Main dans la main, nous descendons l’escalier de pierre. En contrebas, bien dissimulée, la fontaine est là. Je soupire de soulagement. Elle n’est plus à sec. Le chou blanc de la dernière fois m’était resté en travers de la gorge. Je le guide vers le flanc droit de la fontaine. Très (...)
Main dans la main, nous descendons l’escalier de pierre. En contrebas, bien dissimulée, la fontaine est là. Je soupire de soulagement. Elle n’est plus à sec. Le chou blanc de la dernière fois m’était resté en travers de la gorge.
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