par angèle casanova

« horreur »

  • pique-moi encore, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 7 novembre 2006

    Le RER, mon havre de pensées… J’y passe quotidiennement deux heures et plus à rêvasser ma vie.

    Le RER, mon havre de pensées… J’y passe quotidiennement deux heures et plus à rêvasser ma vie. Ce soir. Je rentre chez moi. La vitre m’attire. Blottie contre elle, je regarde lentement défiler la lumière et la pénombre, la lumière et la pénombre. Peu à peu, mon regard se focalise (...)
  • parenthèse temporelle, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 6 novembre 2006

    21h00.
    Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision.
    Le téléphone sonne.

    21h00. Je viens de finir mon dessert. Je somnole devant la télévision. Le téléphone sonne. Le fixe ? Papa m’a appelé cette semaine. Ca doit être maman. Je décroche. Ouaip ? Mademoiselle … ? Oui ? Je suis l’agent … de la gendarmerie de …. Vous êtes bien la fille de Madame … ? Oui ? (...)
  • daphné, par Angèle Casanova, dans mythes selon Angèle Casanova, le 29 octobre 2013

    Le paysage danse devant ses yeux. A un rythme saccadé, fou. Une branche lui fouette le visage. Son arcade sourcilière éclate. Un jet de sang coule le long de sa paupière. Elle ne s’arrête pas. Continue de courir. A perdre haleine. Au hasard.

    Le paysage danse devant ses yeux. A un rythme saccadé, fou. Une branche lui fouette le visage. Son arcade sourcilière éclate. Un jet de sang coule le long de sa paupière. Elle ne s’arrête pas. Continue de courir. A perdre haleine. Au hasard. Elle contourne les arbres, écarte les (...)
  • l’autre chaussure, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 8 octobre 2013

    L’autre chaussure, je ne l’ai jamais revue. En son absence, les chaussures, j’en achète. Souvent. Je les range en rang d’oignon. Deux par deux. Je déteste en égarer une. Quand cela se produit, je panique. Je cherche, convulsivement, sous le lit.

    L’autre chaussure, je ne l’ai jamais revue. En son absence, les chaussures, j’en achète. Souvent. Je les range en rang d’oignon. Deux par deux. Je déteste en égarer une. Quand cela se produit, je panique. Je cherche, convulsivement, sous le lit. Jusqu’à ce que je la trouve. Alors, (...)
  • le cri, dans publications, le 2 avril 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Le cri dans la revue LE CAFARD HÉRÉTIQUE, n°8 (Printemps 2016), p. 16.

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Le cri dans la revue LE CAFARD HÉRÉTIQUE, n°8 (Printemps 2016), p. 16.
  • Tantale, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 21 juillet 2014

    Ô rade de l’espoir
    éternel mirage
    des âmes suppliciées

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • la preuve par neuf, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 9 novembre 2006

    Le gendarme fouille dans son bureau. Il s’arrête, il nous regarde. Les uns après les autres. Il cherche le pilier de la famille. Visiblement. Il regarde mon père. Mais mon père est perdu. Ca se voit.

    Le gendarme fouille dans son bureau. Il s’arrête, il nous regarde. Les uns après les autres. Il cherche le pilier de la famille. Visiblement. Il regarde mon père. Mais mon père est perdu. Ca se voit. Il parle, sans respirer, continuellement, disant des banalités pour éviter de (...)
  • icare, par Angèle Casanova, dans mythes selon Angèle Casanova, le 25 octobre 2013

    La fenêtre est grande ouverte. Il fait bon. Le soleil inonde la rue et se réverbère en petits pinceaux lumineux sur les murs blancs de la pièce. Une porte s’ouvre. Un homme entre. Il marche. Lentement. En regardant fixement devant lui.

    La fenêtre est grande ouverte. Il fait bon. Le soleil inonde la rue et se réverbère en petits pinceaux lumineux sur les murs blancs de la pièce. Une porte s’ouvre. Un homme entre. Il marche. Lentement. En regardant fixement devant lui. Ses yeux aveugles à tout sauf à la lumière (...)
  • goguenards, dans nouvelles, le 17 février 2014

    Tous les matins, je m’installe à ma table à dessin. Les journaux du jour et un mug de café à portée de main. Tout en buvant mon café, je commence à tracer, négligemment, quelques croquis.

    Tous les matins, je m’installe à ma table à dessin. Les journaux du jour et un mug de café à portée de main. Tout en buvant mon café, je commence à tracer, négligemment, quelques croquis. De temps en temps, je pose mon crayon. Je tourne la mollette de la radio. Je change de chaîne. A (...)
  • mucus, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 19 décembre 2013

    Je suis seule. En mon château. En haut d’un pic. Au bord d’une falaise. Au-dessus de flots furieux qui m’assourdissent. Je suis seule. En ce château. Au fond des oubliettes. Mon corps bleui par l’hypothermie. Tremblant. Chétif.

    Je suis seule. En mon château. En haut d’un pic. Au bord d’une falaise. Au-dessus de flots furieux qui m’assourdissent. Je suis seule. En ce château. Au fond des oubliettes. Mon corps bleui par l’hypothermie. Tremblant. Chétif. A peine un soupçon dans l’ombre. Là, pourtant. Mon (...)

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