par angèle casanova

« nouvelle »

  • Ils en parlent - Patrice Maltaverne, dans Là où l’humain se planque. Tarmac, 2017 (Complément de lieu), le 16 avril 2017

    Patrice Maltaverne parle de Là où l’humain se planque, mon premier livre, paru aux éditions Tarmac le 1er avril 2017.

    Patrice Maltaverne parle de Là où l'humain se planque, mon premier livre, paru aux éditions Tarmac le 1er avril 2017. Pour lire sa note de lecture, parue le 12 avril 2017 sur son blog Poésiechroniquetamalle, cliquez ici. Vous voulez savoir comment vous procurer mon livre ? (...)
  • le linge sale, dans nouvelles, le 2 novembre 2012

    Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.

    Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui. Elle ne voyait rien d’autre. Son (...)
  • Librairies partenaires - Librairie L’éternel retour (Paris), dans Là où l’humain se planque. Tarmac, 2017 (Complément de lieu), le 23 août 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer que la Librairie L’éternel retour (Paris, 18e) propose mon livret Là où l’humain se planque, paru aux Editions Tarmac dans la collection Complément de lieu.

    J'ai le plaisir de vous annoncer que la Librairie L'éternel retour (Paris, 18e) propose mon livret Là où l'humain se planque, paru aux Editions Tarmac dans la collection Complément de lieu. Pour en savoir plus sur la Librairie L'éternel retour, allez consulter sa page Facebook. (...)
  • partie civile, par Angèle Casanova, dans écrire avec Yoxigen (octobre 2012), le 5 octobre 2012

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.

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  • nessos, par Angèle Casanova , dans mythes selon Angèle Casanova, le 6 juillet 2014

    Ma voisine, je l’ai dans la peau. C’est pratique, elle habite à côté. Cela m’évite les rêves trop chers. Inaccessibles. Alors, ma voisine, j’y pense le jour, la nuit. Quand je la croise au Super U, poussant timidement son chariot, j’en deviens fou.

    Ma voisine, je l’ai dans la peau. C’est pratique, elle habite à côté. Cela m’évite les rêves trop chers. Inaccessibles. Alors, ma voisine, j’y pense le jour, la nuit. Tout le temps. Quand je la croise au Super U, poussant timidement son chariot, j’en suis bouleversé. Je ne sais pas (...)
  • Présentation du Bazaar Maniac #7 (2017) sur NooSFere, dans publications, le 9 octobre 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer que le site NooSFere vient de publier une présentation du Bazaar Maniac #7 (2017) auquel j’ai eu le plaisir de participer avec trois nouvelles, Le rat, Tout risque et La souffrance n’est rien, illustrées par Blessmaille.

    J'ai le plaisir de vous annoncer que le site NooSFere vient de publier une présentation du Bazaar Maniac #7 (2017) auquel j'ai eu le plaisir de participer avec trois nouvelles, Le rat, Tout risque et La souffrance n'est rien, illustrées par (...)
  • on remballe, par Angèle Casanova, dans écrire avec Brigitte Célérier (décembre 2012), le 7 décembre 2012

    Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits. Tant que je peux. Dans la rue, la vie est distante, pressée, circulatoire à l’excès. Voitures, piétons, magasins. Flux sans respirations. Ou alors intimité jalouse. Portes fermées. Volets tirés. Commerçants barricadés au fond de leurs boutiques, derrière leurs comptoirs. Derrière leurs vitrines.

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  • La belle, dans La boîte à livres : journal, le 5 juillet 2016

    Les livres se font la belle, ils se taillent, s’évadent. Arrivederchi, qu’ils disent. Au revoir bibliothèques poussiéreuses, au revoir lecteur qu’on a vu une fois voire jamais et puis tintin. Bonjour grands espaces, soleil ardent, la ville, quoi.

    Les livres se font la belle, ils se taillent, s’évadent. Arrivederchi, qu’ils disent. Au revoir bibliothèques poussiéreuses, au revoir lecteur qu’on a vu une fois voire jamais et puis tintin. Bonjour grands espaces, soleil ardent, la ville, quoi. D’accord, ils ne vont pas s’en (...)
  • Poudrerie, par François Bonneau, dans écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017), le 12 avril 2013

    Ça craquait sous les pieds. Est-ce qu’on était encore dehors ? Un peu, suffisamment. Avec les bas d’Angélique. Bas de laine, cuisses et mollets, ma fortune et la sienne. Avec ses paquets de cookies. La pluie en moins.

    Ça craquait sous les pieds. Est-ce qu’on était encore dehors ? Un peu, suffisamment. Avec les bas d’Angélique. Bas de laine, cuisses et mollets, ma fortune et la sienne. Avec ses paquets de cookies. La pluie en moins. La bécote sur les bancs publics, on avait passé l’âge ; on (...)
  • tant pis pour l’improbable, par Angèle Casanova, dans écrire avec Philippe Aigrain (juillet 2013), le 5 juillet 2013

    De son passage, il ne reste qu’une trace, qui court de barreau en barreau, le long de cette clôture métallique.

    De son passage, il ne reste qu’une trace, qui court de barreau en barreau, le long de cette clôture métallique. Elle a longé le collège. Elle s’est appuyée un instant contre la grille. Pour se reposer. Elle avait parcouru un long chemin. Fatiguée, elle s’est contentée de glisser (...)

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