Ce lexique de bordeluche, initié en 2006, s’est enrichi au fil du temps des annotations, remarques et vocables proposés par mes lecteurs. Je publie donc aujourd’hui sa première mise à jour.
« famille »
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lexique de bordeluche,
dans
biens communs,
le
9 février 2006
[1] Ce lexique de bordeluche, initié en 2006, s’est enrichi au fil du temps des annotations, remarques et vocables proposés par mes lecteurs. Je publie donc aujourd’hui sa première mise à jour. Il n'est pas exhaustif : son but est en effet de rendre compte de ma mémoire (...)
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le feu, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise. Je n’imaginais pas que mon père pût avoir d’égal dans (...)
"Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise.
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le linge sale, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec André Rougier (novembre 2012),
le
2 novembre 2012
Pour lire mon texte, allez là
Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.
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guidé par le caillou,
dans
écrire avec / pour mon fils,
le
1er juillet 2014
Il prend le caillou en main. Le soupèse. Il est gros. Un peu moins qu’une pierre. Un peu plus qu’un caillou ordinaire. Un gros caillou. Irrégulier. Gris. Qui épouse agréablement la paume de sa main. Il le pose par terre. Et propose de jouer au foot. A tour de rôle, les trois (...)
Il prend le caillou en main. Le soupèse. Il est gros. Un peu moins qu’une pierre. Un peu plus qu’un caillou ordinaire. Un gros caillou. Irrégulier. Gris. Qui épouse agréablement la paume de sa main. Il le pose par terre. Et propose de jouer au foot.
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la preuve par neuf,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
9 novembre 2006
Le gendarme fouille dans son bureau. Il s’arrête, il nous regarde. Les uns après les autres. Il cherche le pilier de la famille. Visiblement. Il regarde mon père. Mais mon père est perdu. Ca se voit. Il parle, sans respirer, continuellement, disant des banalités pour éviter de (...)
Le gendarme fouille dans son bureau. Il s’arrête, il nous regarde. Les uns après les autres. Il cherche le pilier de la famille. Visiblement. Il regarde mon père. Mais mon père est perdu. Ca se voit.
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vortex,
dans
publications,
le
5 octobre 2015
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème vortex dans la revue PAYSAGES ECRITS n°25 (septembre 2015), p. 74.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème vortex dans la revue PAYSAGES ECRITS n°25 (septembre 2015), p. 74.
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du début à la fin,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
13 octobre 2013
Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace. Les blagues potaches des présentateurs. (...)
Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace.
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vortex,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
5 octobre 2015
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème vortex dans la revue PAYSAGES ECRITS n°25 (septembre 2015), p. 74.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème vortex dans la revue PAYSAGES ECRITS n°25 (septembre 2015), p. 74.
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la femme de l’ogre,
dans
poèmes,
le
9 juin 2014
La femme de l'ogre ne dit rien. Ce mutisme n'est pas pensé. Réfléchi. Elle ne dit rien. C'est tout. De toute façon. Elle sait. Qu'il n'y a rien à dire. Que l'ogre est ogre. Que c'est sa nature. Aucun aveu n'y changerait rien. Du fond d'une geôle, il resterait ogre. Et qui les (...)
La femme de l’ogre ne dit rien.
Ce mutisme n’est pas pensé. Réfléchi.
Elle ne dit rien.
C’est tout. -
abécédaire au vent,
dans
petits bouts de vie,
le
30 juin 2014
On les voit de loin. Ils flottent au vent. Tout là-haut. Nous nous approchons. Ils sont attachés au sommet de grands mâts blancs. Éoliennes de pacotille. La couleur est la même. Le vent aussi. Mais ils ne tournent pas. Eux. Ils se contentent de claquer au gré de la brise. (...)
On les voit de loin. Ils flottent au vent. Tout là-haut. Nous nous approchons. Ils sont attachés au sommet de grands mâts blancs. Eoliennes de pacotille. La couleur est la même. Le vent aussi. Mais ils ne tournent pas. Eux.
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[1] "Pain au chocolat from French Made Baking" by Christine Rondeau from Vancouver, Canada - Pain au chocolat from French Made Baking. Licensed under CC BY 2.0 via Wikimedia Commons.