par angèle casanova

écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013)

Zéo Zigzags, je ne sais plus comment je l’ai rencontrée. Sur le net. Elle m’a lue. Peut-être. Depuis le Canada. J’ai vu ses images sur artobazz. Peut-être. Je ne sais plus. Mais on se suit depuis un an. Peut-être.
Zéo Zigzags, elle a répondu à mon appel à vases communicants. Sans hésiter.
Zéo Zigzags, elle m’a proposé d’échanger sur le thème de l’escalier. Tout de suite, les idées ont germé en moi. Le vase est sorti de mes doigts quasiment d’un seul jet. Il faut donc croire qu’elle avait bien choisi ce thème. Qu’il entrait en résonance avec moi. Ce que je suis.

Merci Zéo Zigzags, pour cette découverte.

Zéo Zigzags. artobazz

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Mais, diront certains, qu’est-ce que ces "vases communicants" ?
Ils sont définis ainsi sur l’onglet A propos du groupe facebook qui leur est dédié :

"Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr/) sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre."

Vous souhaitez participer ? Inscrivez-vous au groupe, et faites-vous connaître.
Par ailleurs, le blog Le rendez-vous des vases recense, mois par mois, sous l’égide de Brigitte Célerier, la liste des blogs participants. Vous y trouverez donc la liste des vases pour décembre 2013.

Derniers textes publiés :

  • spirale, par Angèle Casanova, dans écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013), le 6 décembre 2013

    Je cours. Des ennemis flous, indiscernables, me poursuivent. Je le sais. Ils sont derrière moi. Tout près. Je les sens. Tendre les doigts. Vers moi. Je cours. Silencieusement. Et puis je m’envole. Tout simplement. Je m’envole. Mon corps se tasse sur lui-même.

    Je cours. Des ennemis flous, indiscernables, me poursuivent. Je le sais. Ils sont derrière moi. Tout près. Je les sens. Tendre les doigts. Vers moi. Je cours. Silencieusement. Et puis je m’envole. Tout simplement. Je m’envole. Mon corps se tasse sur lui-même. Mes genoux ploient. Mes jambes se détendent. Je saute en l’air. Un bond souple. Les jambes profilées. Les bras tendus en (...)
  • La fête sombre, par Zéo Zigzags, dans écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013), le 6 décembre 2013

    Tu sais, elle chambranlait, la rampe, celle-la même sur laquelle j’aurais voulu compter quand je descendais les marches abruptes et courtes de l’escalier étroit, casse-gueule, alors que toutes les étapes de ma fatigue dépassées, trichées, je me résignais à rentrer chez moi après ma visite quasi quotidienne.