par angèle casanova

« lit »

  • Duel, dans publications, le 18 avril 2016

    J’ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l’heure québécoise, avec ma nouvelle poétique duel.

    J'ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s'est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l'heure québécoise, avec ma nouvelle poétique Duel, publiée sur la page Angèle Casanova de Poème sale. Duel a été initialement publiée dans le (...)
  • partie civile, par Angèle Casanova, dans écrire avec Yoxigen (octobre 2012), le 5 octobre 2012

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.

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  • le mur d’eau, par Angèle Casanova, dans écrire avec Franck Queyraud (décembre 2014), le 5 décembre 2014

    J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets.

    #1 J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets. Je les pose et reviens au dossier informatique. Je réfléchis à ce qui pourrait faire sens. Là. A ce qui (...)
  • tous les jours, c’est lundi, dans tous les jours, c’est lundi, le 8 août 2012

    En ce moment, pour moi, tous les jours, c’est lundi.
    Le lundi, on chôme. Nous, les bibliothécaires dits territoriaux. Ceux que les gens connaissent en somme. Ceux qui sont au contact du public lambda, des vieux, des enfants, des mères de familles.

    En ce moment, pour moi, tous les jours, c’est lundi. Le lundi, on chôme. Nous, les bibliothécaires dits territoriaux. Ceux que les gens connaissent en somme. Ceux qui sont au contact du public lambda, des vieux, des enfants, des mères de familles. Alors le lundi, on chôme. Parce (...)
  • Je me demande..., par Euonimus Blue, dans écrire avec Euonimus Blue (août 2012), le 3 août 2012

    Je me demande si c’est la succession des années qui me rend plus suffocante ou la pollution qui croit, en ville, et installe subrepticement une atmosphère étouffante.

    Je me demande si c’est la succession des années qui me rend plus suffocante ou la pollution qui croit, en ville, et installe subrepticement une atmosphère étouffante. En tous cas, cette année, devoir de silence… C’est qu’à Paris, et dans une large part de l’hexagone, il a fait froid (...)
  • un mois, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 5 novembre 2006

    Maman, maman, j’ai rêvé de l’ours... J’ai peur... Il me poursuivait, et puis y avait la sorcière aussi. Ils me poursuivaient tous les deux. Je me sens pas bien... J’ai vomi ? C’est vrai ? Je me suis rendue compte de rien.

    Maman, maman, j’ai rêvé de l’ours... J’ai peur... Il me poursuivait, et puis y avait la sorcière aussi. Ils me poursuivaient tous les deux. Je me sens pas bien... J’ai vomi ? C’est vrai ? Je me suis rendue compte de rien. D’accord, promis, je vais essayer de dormir. Bonne nuit, (...)
  • incurable, dans éloge funèbre, le 11 juillet 2012

    incurable : « Qui ne peut se guérir : Un mal incurable. Dont on ne peut se défaire, qui possède un défaut sans qu’on puisse l’en débarrasser : Une incurable paresse. Un ivrogne incurable. » (Larousse) (du latin : cura, ae, fr : soin souci)

    incurable : « Qui ne peut se guérir : Un mal incurable. Dont on ne peut se défaire, qui possède un défaut sans qu'on puisse l'en débarrasser : Une incurable paresse. Un ivrogne incurable. » (Larousse) (du latin : cura, ae, fr : soin souci) euthanasie : « À l'origine, l'euthanasie (...)
  • le linge sale, dans nouvelles, le 2 novembre 2012

    Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.

    Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui. Elle ne voyait rien d’autre. Son (...)
  • La surprise (à partir de La chemise enlevée de Fragonard), dans poèmes, le 7 décembre 2015

    elle a attendu son retour
    aussi longtemps que ses paupières
    mais le sommeil lui est tombé dessus sans crier gare

    elle a attendu son retour aussi longtemps que ses paupières mais le sommeil lui est tombé dessus sans crier gare chaude du désir pressenti elle somnole bien-être certitude et se rend compte qu’elle est toute habillée entre deux eaux cheveux ébouriffés elle invoque alors les (...)
  • le linge sale, par Angèle Casanova, dans écrire avec André Rougier (novembre 2012), le 2 novembre 2012

    Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.

    Pour lire mon texte, allez là

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