par angèle casanova

« quartier »

  • des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova, dans écrire avec Pierre Ménard (mai 2013), le 3 mai 2013

    « Voir Bobigny
    – Il n’y a rien à voir à Bobigny.
    – Pourquoi, ça n’existe pas ?
    – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer.

    Pour lire mon texte, allez là
  • Sens interdit, par Camille Philibert-Rossignol, dans écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012), le 7 septembre 2012

    Questionner vous permettra-t-il d’avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ?

    Questionner vous permettra-t-il d'avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ? Quand le métro ferme ses grilles, combien de temps durent ces longs moments taiseux où (...)
  • Premier contact, dans La boîte à livres : journal, le 20 juin 2016

    Lors d’une réunion de travail avec l’équipe des Ateliers polychromes, je propose de suivre la fin du projet de boîte à livres, initié depuis plusieurs mois, et d’écrire des textes à lire lors de l’inauguration – qui aboutiront au présent journal.

    Lors d’une réunion de travail avec l’équipe des Ateliers polychromes, je propose de suivre la fin du projet de boîte à livres, initié depuis plusieurs mois, et d’écrire des textes à lire lors de l’inauguration – qui aboutiront au présent journal. J’évoque, hilare, l’idée d’une nouvelle (...)
  • partie civile, par Angèle Casanova, dans écrire avec Yoxigen (octobre 2012), le 5 octobre 2012

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.

    Pour lire mon texte, allez là
  • des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova, dans photo-textes, le 3 mai 2013

    « Voir Bobigny
    – Il n’y a rien à voir à Bobigny.
    – Pourquoi, ça n’existe pas ?
    – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer.

    « Voir Bobigny – Il n’y a rien à voir à Bobigny. – Pourquoi, ça n’existe pas ? – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. – Si ça existe, on doit voir quelque chose, une réalité comme une autre, comme un désert, comme un campement d’Indiens, comme (...)
  • café amer, dans au bistrot, le 4 février 2013

    Je ne lui avais jamais prêté la moindre attention. Sa présence se diluait à l’angle droit de mon champ de vision. L’un comme l’autre, toujours à la même place.

    Je ne lui avais jamais prêté la moindre attention. Sa présence se diluait à l’angle droit de mon champ de vision. L’un comme l’autre, toujours à la même place. Moi, au bord de la première rangée de tables, dans la salle du fond. Lui, accoudé au comptoir, dos au mur, regard vague vers (...)
  • T’es trop près, dans La boîte à livres : journal, le 27 juin 2016

    une boîte à livres je te retiens met un masque pschitte dans un bout de papier et commence serre ta bombe t’es trop près ça coule faut essuyer faut avoir de la force dans les doigts bouge un peu ça coule t’es trop près

    une boîte à livres je te retiens met un masque pschitte dans un bout de papier et commence serre ta bombe t’es trop près ça coule faut essuyer faut avoir de la force dans les doigts bouge un peu ça coule t’es trop près fais gaffe à tes fringues si tu mets de la bombe là-dessus c’est (...)
  • partie civile, dans nouvelles, le 5 octobre 2012

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés. (...)
  • Ils sont vivants, dans La boîte à livres : journal, le 5 juillet 2016

    La boîte accueille les livres dont on ne veut plus, ou ceux qu’on aime trop pour ne pas les partager. On ouvre sa porte vitrée, une odeur de bois s’en échappe, on y dépose un livre, on regarde ceux qui s’y trouvent déjà, on en choisit un, et on s’en va.

    La boîte accueille les livres dont on ne veut plus, ou ceux qu’on aime trop pour ne pas les partager. On ouvre sa porte vitrée, une odeur de bois s’en échappe, on y dépose un livre, on regarde ceux qui s’y trouvent déjà, on en choisit un, et on s’en va. Le livre reste là, à (...)
  • Le sac ouvert, dans La boîte à livres : journal, le 27 juin 2016

    Dans son sac, pire qu’un sac de fille, il y a un chiffon, un masque de chantier, des bombes vides, des bombes pleines, on ne s’en rend compte qu’en pschittant en l’air, tout un fatras intime bien difficile à démêler.

    Dans son sac, pire qu’un sac de fille, il y a un chiffon, un masque de chantier, des bombes vides, des bombes pleines, on ne s’en rend compte qu’en pschittant en l’air, tout un fatras intime bien difficile à démêler. Le sac est béant, ouvert sur le béton ourlé d’herbes folles. De (...)

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[1Jacques Gaucheron, La Ballade de Bobigny, 1987, p. 15