par angèle casanova

« errance »

  • voyage au bout de ma nuit, dans la route, le 8 décembre 2013

    Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache.

    Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache. Profonde. Aucune lueur rose à (...)
  • INTERDIT, dans poèmes, le 6 juillet 2014

    Tu es caché
    au dos d’un
    panneau
    INTERDIT

    Tu es caché au dos d’un panneau INTERDIT rouge impératif sans nuances tu y es caché je le sais plusieurs fois je te vois derrière dessous quelqu’un a dégommé le panneau INTERDIT en passant peut-être à coup de pied peut-être en trébuchant toujours est-il que je te vois plusieurs (...)
  • des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova, dans écrire avec Pierre Ménard (mai 2013), le 3 mai 2013

    « Voir Bobigny
    – Il n’y a rien à voir à Bobigny.
    – Pourquoi, ça n’existe pas ?
    – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer.

    Pour lire mon texte, allez là
  • canicule, par Angèle Casanova, dans écrire avec Justine Neubach (mars 2015), le 6 mars 2015

    Pour lire mon poème, allez

    Pour lire mon poème, allez là
  • ligne de partage, dans la route, le 6 février 2014

    L’autoroute défile
    Je grignote le terrain
    Je passe devant ce panneau
    Ligne de partage des eaux

    l’autoroute défile je grignote le terrain je passe devant ce panneau ligne de partage des eaux zone frontière entre sud et nord comme si une tension existait en ce lieu un équilibre invisible instable peut-être une ligne où les mers si loin pourtant s’affrontent se combattent en (...)
  • ligne de partage, dans publications, le 18 avril 2016

    J’ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l’heure québécoise, avec mon poème ligne de partage.

    J'ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s'est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l'heure québécoise, avec mon poème ligne de partage, publié sur la page Angèle Casanova de Poème sale. Ligne de partage a été initialement (...)
  • Sens interdit, par Camille Philibert-Rossignol, dans écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012), le 7 septembre 2012

    Questionner vous permettra-t-il d’avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ?

    Questionner vous permettra-t-il d'avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ? Quand le métro ferme ses grilles, combien de temps durent ces longs moments taiseux où (...)
  • De A en B, dans publications, le 18 juin 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication d’un ensemble de nouvelles, récits, poèmes, De A en B, dans le Hors-série #1 : Francis Caudron de la revue Le Cafard hérétique, publié en mai 2017, p. 115-120.

    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication d'un ensemble de nouvelles, récits, poèmes, De A en B, dans le Hors-série #1 : Francis Caudron de la revue Le Cafard hérétique, publié en mai 2017, p. 115-120.
  • Ulysse, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 28 juin 2014

    J’ai arpenté l’étendue
    du globe
    où vivrais-je donc ?

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • Nathalie Granger, par Justine Neubach, dans écrire avec Justine Neubach (mars 2015), le 6 mars 2015

    De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin.

    De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin. C’est une enfant qui suit des chats, qui les attrape, qui les dépose dans sa poussette, mais les bêtes fuient. Toujours. Un chat, (...)

|