par angèle casanova

« forêt »

  • daphné, par Angèle Casanova, dans mythes selon Angèle Casanova, le 29 octobre 2013

    Le paysage danse devant ses yeux. A un rythme saccadé, fou. Une branche lui fouette le visage. Son arcade sourcilière éclate. Un jet de sang coule le long de sa paupière. Elle ne s’arrête pas. Continue de courir. A perdre haleine. Au hasard.

    Le paysage danse devant ses yeux. A un rythme saccadé, fou. Une branche lui fouette le visage. Son arcade sourcilière éclate. Un jet de sang coule le long de sa paupière. Elle ne s’arrête pas. Continue de courir. A perdre haleine. Au hasard. Elle contourne les arbres, écarte les (...)
  • hänsel chef d’orchestre, dans écrire avec / pour mon fils, le 18 novembre 2014 A l’école on a joué à Hänsel et Gretel Je vous montre Alors moi je joue Hänsel Il ouvre les bras tout grand en souriant et puis regarde autour de lui Gretel c’est ta botte maman Il nous tend la botte noire élégante il la planque derrière la porte de la chambre La sorcière (...)
  • Actéon, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 30 juin 2014

    Seul au fonds des bois
    j’ai vu celle dont l’image
    me dévore encore

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • ariane, par Angèle Casanova, dans mythes selon Angèle Casanova, le 27 octobre 2013

    La voiture démarre et quitte le parking. Elle la suit des yeux, bras ballants. L’aire d’autoroute est déserte. Il est tard. Au bout d’un temps indéterminé, elle tressaille et regarde autour d’elle.

    La voiture démarre et quitte le parking. Elle la suit des yeux, bras ballants. L’aire d’autoroute est déserte. Il est tard. Au bout d’un temps indéterminé, elle tressaille et regarde autour d’elle. Les chiottes ouverts. Le bois tout proche. Le van garé à l’autre bout du parking. (...)
  • actéon, par Angèle Casanova , dans mythes selon Angèle Casanova, le 8 juillet 2014

    Ils sont quatre à l’avoir pris en flagrant délit. Quatre. C’est assez. Moins. Cela n’aurait pas suffi. Mais quatre. Alors il va mourir. C’est une erreur. Il clame. Répète. Je n’aurais pas dû être là. Voir. Je suis des vôtres. Mes frères. Ne me tuez pas. Nous avons fait la guerre ensemble.

    Ils sont quatre à l'avoir pris en flagrant délit. Quatre. C’est assez. Moins. Cela n’aurait pas suffi. Mais quatre. Alors il va mourir. C’est une erreur. Il clame. Répète. Je n’aurais pas dû être là. Voir. Je suis des vôtres. Mes frères. Ne me tuez pas. Nous avons fait la guerre (...)