par angèle casanova

Yuichi, par Lamber Savigneux

vendredi 1er janvier 2016




YU-ICHI transmet son énergie artistique par des caractères « kanji » logographiques, qu’il utilise comme une métaphore pour communiquer son message artistique, son état. Ce faisant, il ne se concentre pas sur l’aspect esthétique des caractères mais plutôt sur le développement sans retenue de sa force intérieure directement exprimée par l’écriture. Il dépasse la calligraphie traditionnelle et atteint à une radicalité © Japan art, (http://www.japan-art.com/index.php?id=9&kid=3)





La tension de yu ichi ne nécessite pas que l’on parle, voire que l’on se taise, cela lui est indifférent. Il s’agit d’énergie et de tension intérieure qui libère une puissance artistique et habite l’encre, kanji si tu veux, encre sûrement et la trace d’une vie sur le bitume, dans l’éther brûlant d’une vie qui se consume, par la volonté du crin.
Le Noir sur le blanc conçoit tout, retient enfermé des milliers d’oiseaux dans la nasse de l’encre qui libère quand le corps enfin redonne un corps au corps, de l’effort, il y a les traces de ce passage comme des chapeaux de roue ou des traces de pneus dans la neige.
Des fumées maléfiques. On parle de fulgurance mais c’est un animal, une plante, un astre, un gong en pleine furie. Un jet qui casse le mur du son, condensé, délié il crache, éructe, or ou est psaume
Comment faire preuve de l’écriture ou prendre le tracé à rebrousse-poil.
C’est que je regarde le pinceau plutôt que la masse des muscles, je vois l’énorme culture mettre l’espace en mouvement transmettre au caractère l’étoffe et la peau hérissée. On ne voit bien que l’encre épaisse et est écarté le redondant comme le fait sur le sol l’homme accroupi qui s’apprête à écrire.

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